FESTIVAL FAITS D'HIVER: 1 soirée, 2 spectacles

MES AUTRES
Solo chorégraphié et dansé par Sylvie Pabiot
 
Pour cette création, Sylvie Pabiot questionne la notion d’identité à travers un autoportrait pictural. Ce portrait prend le chemin des étrangetés qui composent le moi : une mosaïque de corps illusoires. C’est une œuvre plastique, où la nudité, la lumière et le son, créent un paysage poétique chargé de présences absentes. Par son minimalisme radical et son temps étiré, ce solo invite à la contemplation, à la douceur : il nous absorbe et nous plonge dans un rêve éveillé.


LE FAS_BE
Conception et chorégraphie
Daniela Clementina De Lauri
 
En 2019, Daniela Clementina De Lauri a commencé à s’intéresser à la transformation chorégraphique des contes et à leur expression à travers un corps, un objet. Elle continue cette recherche en s’inspirant de trois contes pour créer le spectacle LE FAS_BE : Rémi sans famille (français), Shebli et la fourmi (iranien) et Pinocchio (italien).
Pour cette création, les univers des fables sont mis en scène pour raconter un monde où le corps devient un territoire de formes animées. L’exploration physique renvoie à un langage exprimant un monde onirique.
Dans la première scène, Rémi sans famille commence son récit en nous offrant son dos, porteur d’histoire. Un voyage imaginaire, utilisant le texte et les ambiances sonores, s’éloigne du conte afin d’évoquer sa signification. Se crée une danse abstraite et désincarnée.
Pour la deuxième scène, Shebli et la fourmi, le sujet est la chute, la gravité et le poids du corps. La rotation est revisitée, tirant son inspiration dans les danses orientales traditionnelles, tout en conservant des gestuelles plus contemporaines. Cette scène nous livre une expérimentation musicale singulière, issue d’un travail de recherche sur la question du symbolisme, de la solitude, de la fraternité et de la pureté du cœur.
Dans la troisième scène, Pinocchio aborde la question de la transformation. Le drame s’écrit : un enfant se métamorphose en bout de bois. Comment le corps change-t-il lorsque la maladie le traverse ? Symboliquement, le corps devient une figure épiphanique, marqué par son vécu et son histoire.
Ces trois scènes se lient par un personnage mystérieux, sur une mélodie continuelle nous transportant d’un monde à un autre.